Approbation
de la nouvelle région REM
(REgion
Méditerranée)
1.
Quelques points d’histoire
Quand les
conférences régionales commencèrent à se réunir officiellement en 1966, les
supérieurs des monastères italiens, trop peu nombreux pour constituer à eux
seuls une Région, après une certaine concertation – on trouve de fait leurs
noms comme invités aux réunions de 1966 de France Sud et Ouest – se sont associés
aux monastères d’Espagne, donnant ainsi origine à
Dès sa reconnaissance
en 1990, la RIM a renoncé, étant donné le petit nombre de ses membres, à avoir
un propre représentant aux Commissions Centrales, et elle y a été représentée
par un membre du Conseil de l’Abbé Général qui avait partucipé à ses réunions.
En outre sa présence dans l’Ordre a pu se manifester par l’envoi à toutes les
Communautés du compte rendu de ses réunions (traduit dans les trois langues
principales de l’Ordre). Selon ses Statuts, la RIM a, depuis le commencement,
une physionomie et une organisation caractéristique : sa fin première est
l’animation des Communautés, le rapport fraternel entre les maisons de la Région,
leur engagement dans la vie de l’Ordre. Les communautés participent par la préparation
de chaque réunion, en dialoguant sur des thèmes de fond relatifs à la vie monastique,
de sorte que les problèmes réellement vitaux puissent émerger, trouver une écoute,
être élaborés dans une réflexion qui ne soit pas superficielle, pour favoriser
un cheminement et une croissance dans le renouveau spirituel et inculturé. La
fin première qu’on s’est toujours proposé est pastorale, ayant en vue la croissance
de nos communautés. Un intérêt pastoral entendu non pas tellement comme discussion
de cas difficiles ou discernement de certaines situations causant plus de problèmes,
mais concentrant l’intérêt sur les questions de fond qui sont à l’origine des
grands et des petits problèmes quotidiens. Cet accent mis sur la dimension pastorale
a été vécu comme réflexion sur notre identité et ses enjeux: nous nous sommes
trouvés ensemble pour nous aider, nous-mêmes et nos communautés, à réfléchir
sur la vie monastique d’aujourd’hui et de toujours ; pour nous interroger
sur nous-mêmes comme moines et moniales ; pour apprendre à regarder et
à dire notre identité et nous rendre
capables de la faire devenir parole et bonne nouvelle ; pour animer
et engager aussi dans ce travail les communautés. A nous, moines et moniales,
revient encore une fois le devoir d’une profonde évangélisation pour reconstruire
le tissu de la vie chrétienne, une nouvelle conscience de la foi.
Pendant
un certain nombre d’années l’expérience de la RIM a été très enrichissante à
tous points de vue: la diversité
des monastères qui la composent, les différentes histoires et traditions, la
présence de personnes de grande valeur pour leurs capacités de réflexion et
d’approfondissement existentiel ou par leur longue expérience de la vie monastique,
animaient le dialogue et favorisaient les débats et les échanges entre tous
les participants. Les
sujets à traiter que l’on choisissait étaient proches de l’expérience vécue
et étaient développés aussi par la contribution de diverses conférences d’experts
sur le sujet, conférences qui étaient ensuite partagées avec les diverses maisons.
Les thèmes, objets de dialogues en communauté, aidaient à la formation d’une
pensée commune. Avec le temps, bien que l’expérience continuât à être substantiellement
positive, survinrent des difficultés et des tensions qui risquaient de compromettre
la dynamique du petit groupe. En un premier temps, on avait pensé pouvoir intégrer
dans la RIM des supérieurs d’autres communautés monastiques bénédictines et
cisterciennes présentes en Italie. Mais cette orientation, à cause même de l’exiguïté
du groupe, aurait pu modifier l’identité spécifique de nos rencontres. C’est
alors qu’avec grand intérêt a été accueillie la proposition, surgie lors de
la RGM de 2002 et vérifiée ensuite comme projet lors des réunions régionales
de 2003 et de 2004, d’élargir la RIM en une Région Méditerranée.
2.
De la RIM (Région Italienne Mixte) à la REM (REgion
Méditerranée)
Les membres
de FSO qui ont déjà participé à deux réunions de la RIM (2003 et 2004) ont trouvé
l’expérience de réunions avec un moins grand nombre de participants fort intéressante.
L’apport des monastères en Israël, Liban et Maroc a été davantage perçu, en
particulier au cours de l’échange sur la séparation du monde vécue différemment
qu’en Europe. Les membres de FSO se sont également reconnus dans les objectifs,
la méthode de travail et la physionomie de la RIM et désireux, en constituant
une nouvelle région avec les monastères italiens, de privilégier et de préserver
l'approche pastorale au service des communautés.
A
la fin de la réunion régionale RIM/REM, à Vitorchiano en octobre 2004, il a
été décidé que chaque supérieur(e) de la RIM ou venu(e) de FSO consulterait
sa communauté par vote pour déterminer l'appartenance ou non à une nouvelle
entité qui serait la Région Méditerranée (REM). Les communautés suivantes ont
fait l'option d'appartenir à une nouvelle Région (REM), moyennant l'acception
de cette Région par le Chapitre Général :
1.
Aiguebelle
2.
Atlas
3.
Blauvac*
4.
Bonneval*
5.
Boschi
6.
Engelszell
7.
Frattocchie
8.
Saint-Sauveur
9.
Syrie
(pré-fondation de Valserena)*
10.
Tchéquie
(fondation de Vitorchiano)*
11.
Tre
Fontane
12.
Valserena*
13.
Vitorchiano*
+ Viale Africa
*************
Nous
proposons par conséquent les votes suivants :
1.
Nous
acceptons que les monastères de la RIM et d'autres monastères, principalement
de FSO, constituent une nouvelle région mixte REM (REgion
Méditerranée).
Oui
Non
Abst.
2.
En
vertu du Statut 81.B des CST des moines et des moniales, chaque branche de la
conférence régionale mixte de la REM sera représentée par un(e) supérieur(e)
à la Commission Centrale et pourra envoyer un(e) délégué(e) non-supérieur(e)
au Chapitre Général.
Oui
Non
Abst.
3.
La
nouvelle région REM pourra fonctionner comme telle dès son approbation au cours
des présents Chapitres Généraux.
Oui
Non
Abst.