Mariaveen (en Allemagne par Oelenberg; 1888-1951)

La prise de possession eut lieu le 1 juin 1888 par un groupe de 3 pères et 4 frères, ayant à leur tête P. François Strunk, qui devint plus tard abbé d'Oelenberg. Les religieux avaient la direction d'une oeuvre chargée d'offrir du travail aux "sans-travail". La propriété n'appartenait pas à la communauté.

Il y avait un contrat entre l'association propriétaire et la communauté, mais avec des conditions contraires aux constitutions, avec des promesses de laisser plus tard une partie de la propriété aux religieux, mais promesses qui ne furent pas tenues...

La communauté cependant construisit une église, mais il n'est pas certain qu'elle lui appartienne. Cette église était utilisée pour le culte public, sinon paroissial.

L'érection en prieuré, votée deux fois par le chapitre général, fut accordée par le Saint Siège en 1901 et exécutée par l'Ordinaire en 1908, mais pratiquement il n'y eut jamais de prieur titulaire. On avait cependant un indult pour y faire le noviciat, au moins des convers; situation bizarre.

Après la guerre de 1914-1918, il fut difficile à Oelenberg d'y envoyer des religieux.

Pendant le régime naziste, ce furent les nazis qui prirent direction de l'oeuvre et ils y tolérèrent cependant quelques religieux aumôniers. Après la défait, l'association propriétaire retrouva ses droits et y appela ou reçut des religieux venant de diverses maisons.

Quand Mariastern fut expulsé de Yougoslavie, les religieux allemands, ayant à leur tête D. Bonaventura furent accueillis à Mariaveen, mais l'association ne voulut jamais les reconnaître comme successeurs de la communauté précédente. Ils étaient des réfugiés.

En 1951, il fut décidé que Mariastern se transporta à Engelszell et que Mariaveen disparaîtrait de la liste des maisons de l'Ordre, car il n'y a aucun espoir que la vie monastique puisse jamais être vécue dans cette maison. Le départ de Mariastern eut lieu en octobre-novembre 1951, mais on laissa quelques religieux à Mariaveen. A ce moment l'association qui n'avait jamais voulu faire de contrat précis soulevait des difficultés et prétendait que les moines devraient rester.