Mondaye (en France
refuge de Valenton; 1815-1837)
Au moment de la suppression de tous les monastères de trappistes
par Napoléon, en 1811, les religieuses de Valenton se réfugient d'abord à
Paris et vivent leur vie régulière, chantant l'office et la Messe tous les
jours. Elles avaient à leur tête Mme de Chateaubriand. Elles y demeurèrent
pendant 8 mois mais par prudence, elles acceptèrent un autre refuge à Trèquier
en Bretagne, où elles se rendirent par petits groupes.
La chute de Napoléon leur donna confiance de se rapprocher
de la capitale mais elles s'arrêtèrent à Bayeux, dans l'ancienne abbaye des
Prémontrés de Mondaye. Elles y vécurent dans une extrême pauvreté, mais avec
grande ferveur jusqu'en 1837, mais elles souffraient du manque de recrutement
et au mois d'avril de cette année, la communauté de Laval (Ste Cathérine)
envoya un groupe de religieuses, qui se maintinrent à Mondaye jusqu'en 1845,
date à laquelle elles se fixèrent à Cour Pétral, diocèse de Chartres.
En 1935, cette communauté se transféra à Clairefontaine,
en Belgique.