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COURS 2

De st Benoît à Cîteaux

 

            La vie de Benoît[1] a été écrite par Grégoire le Grand (Dialogues). Benoît naît vers Nursie, en Ombrie aux alentours de 480 en même temps qu'une jumelle : Scholastique, dans une famille de nobles. Il a une nourrice.

            Jeune homme, ses parents l'envoient à Rome étudier les lettres. Mais plutôt dégoûté par les plaisirs de la société romaine, il s'enfuit...avec sa nourrice!...et choisit la vie ascétique.

            Après un acte qui lui donne trop de célébrité à son goût, il s'enfuit à nouveau, part mener la vie anachorétique et reçoit l'habit d'un moine, appelé Romain; là il vit 3 ans dans une grotte, à Subiaco, en solitaire.

            Et voilà que des disciples viennent à lui, nombreux; il les groupe d'abord en 12 monastères, sur le mode pachômien. Puis après bien des épreuves, il s'en va pour le Mont-Cassin, où il exécute le dessein qui a mûri en lui : il instaure un cénobitisme intégral, sous un abbé avec un seul monastère qui se suffit à lui-même, et là il rédige une Règle, fruit de son expérience. C'est dans ce monastère qu'il meurt en 547.

 

Epoque mérovingienne : (511-751)

            Sa Règle ne s'est pas imposée tout d'un coup à tous les moines d'Occident - à la mort de Benoît, il n'y a en Italie que 3 monastères bénédictins : Mont-Cassin, Subiaco et Terracine et tous sont détruits par l'invasion des Lombards en 577.

            Ce sont des périodes très confuses, au niveau de l'histoire[2] et de l'histoire monastique aussi. La RB a commencé par inspirer d'autres auteurs de règles monastiques; elle s'est propagée petit à petit en Europe grâce aussi à st Grégoire le Grand qui écrit sa vie de Benoît à la fin du VIème siècle.

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            Parfois aussi elle entre en combinaison avec d'autres usages existant déjà, ce qui donne une "règle mixte"; c'est le cas à Luxeuil, fondé par st Colomban, célèbre moine irlandais (540-615) qui est à l'origine de nombreux monastères bénédictins; sa règle était très austère (avec un code pénal très sévère), et avait bien besoin d'être tempérée par celle de Benoît![3]

 

Epoque carolingienne : 751-987

            Au milieu de toutes les autres règles qui existent déjà, c'est donc petit à petit que celle de Benoît va s'imposer en Occident, car elle est pleine d'équilibre, de bon sens et de simplicité, de bonté aussi (pour les frères malades, etc). Benoît n'invite pas à des prouesses ascétiques, mais à toujours plus d'amour de Jésus Christ et de délicatesse dans la charité fraternelle. Il établit aussi un heureux équilibre entre la vie communautaire et la vie individuelle, qui permet à chacun d'épanouir sa propre personnalité. Tous facteurs qui expliquent le succès de RB.[4] 

           

Un autre Benoît a aidé aussi à l'expansion de la RB : st Benoît d'Aniane (750-821). Elevé à la cour de Charlemagne, il entre plus tard à l'abbaye de st Seine. Au moment où il va être élu abbé, il se retire dans la solitude à Aniane (près de Montpellier). C'est là qu'il construit une abbaye (780) qu'il met sous l'observance de la RB; il est bientôt à la tête d'une véritable congrégation.[5]

 

            A cette époque, des abus s'étaient glissés dans les monastères à cause de la Commende :

            La Commende? : les abbayes sont données par les rois à des laïcs qui prennent le titre d'abbés, ou elles deviennent patrimoines héréditaires de seigneurs laïcs, et ces monastères déclinent matériellement et spirituellement.

 

 

            Au Concile monastique d'Aix-la-chapelle en 817, le roi Louis le Pieux (qui succède à Charlemagne en 814) confie alors à st Benoît d'Aniane la réforme des monastères du royaume de France puis de tout l'Empire, qui se retrouvent ainsi tous sous la RB. - Réforme hélas incomplète, précisément quant à la Commende.

 

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St Benoît d'Aniane fait quelques modifications (offices plus longs, par exemple), ce qui va donner une orientation plus contemplative, plus liturgique et plus mystique aux monastères. C'est d'ailleurs à cette époque qu'apparaissent les premiers commentaires de RB (817 : celui de Smaragde).

            Il ajoute aussi à RB de nombreux détails et établit entre tous les monastères une rigoureuse unité d'observances. C'est la première organisation d'un véritable ordre bénédictin, très centralisé.

            Mais la réforme ne dure pas longtemps après la mort de Benoît d'Aniane, en raison des invasions (normandes à l'ouest, Vikings au nord et arabes au sud), des guerres fratricides des fils de Louis le Pieux. Et la Commende reprend! C'est la décadence. Pendant ce "siècle de fer" (850-950), beaucoup de monastères sont détruits par les envahisseurs.           

           

            Cependant, un mouvement de rénovation monastique va naître; il reprend avec plus de vigueur et d'efficacité les idées de st Benoît d'Aniane et la RB. Et la RB s'impose définitivement; ce renouveau commence dès 909 avec la fondation de Cluny.

            En 909, Guillaume, comte de Mâcon, donne à un moine, qui avait réussi à réformer deux abbayes, une terre appelée Cluny et lui demande d'y fonder une nouvelle abbaye, sous la RB et les coutumes de st Benoît d'Aniane.

 

            Les premières années sont très difficiles; mais sous son second abbé, st Odon (926-942), Cluny commence à être le centre d'un Ordre nouveau.[6]

 

            En 931, le Pape Jean XI autorise l'abbé Odon à recevoir tout monastère qui voudrait se réformer et tout moine dont l'abbé refuserait d'adopter la réforme. L'influence de Cluny commence ainsi à s'accroître, sous Odon et ses successeurs : Aimard, Maïeul, Odilon[7] (994-1049); sous l'abbatiat de ce dernier "l'empire " de Cluny s'étend sur des centaines de maisons, dont plus de 50 gros monastères.

 

            St Hugues (1049-1109) aide beaucoup le Pape Grégoire VII à réformer l'Eglise. Cluny apporte une nouvelle conception du monachisme, dans ses constitutions et sa hiérarchie, une recherche de l'unité et de la centralisation (ébauchée sous Benoît d'Aniane) en réunissant non seulement sous une même observance, mais encore sous un même chef, un grand nombre de maisons. Les abbés successifs de Cluny, pour en arriver là, passent d'abbaye en abbaye y expliquer la RB, y stimuler la ferveur...ce qui leur vaut la réputation de voyageurs perpétuels!

 

            Tout cela est rendu possible par le fait que Cluny jouit du privilège de dépendre directement du Pape. Toutes les maisons appartiennent à Cluny à un degré ou à un autre (prieurés entièrement soumis ou abbayes assujetties) mais seul l'abbé de Cluny peut recevoir à la profession les moines de toutes ses maisons! Son pouvoir est quasi absolu.

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            A partir de st Odon, la part donnée à la liturgie (déjà augmentée par Benoît d'Aniane par rapport à RB) est encore allongée; la grande occupation du moine clunisien devient le choeur[8]. D'où aussi un déploiement de "luxe pour Dieu" dans l'architecture, l'ornementation, le mobilier. St Hugues fait élever une incomparable abbatiale en 1088, la plus vaste église après st Pierre de Rome[9].

            Le travail manuel dans les champs est abandonné aux familiers - la longueur des offices laissait peu de temps d'ailleurs! Cluny a été aussi très grande dans ses aumônes.[10]

            La seconde moitié du Xème siècle et le XIème sont très féconds, et l'esprit de réforme se répand bien au-delà des maisons appartenant à Cluny (en tout : 1400!). Citons un exemple célèbre : la réforme faite par Guillaume de Volpiano à st Bénigne de Dijon (abbé de 990 à 1031). L'esprit de réforme touche aussi l'Angleterre, l'Italie et l'Espagne.

*

            On voit aussi se dessiner un autre courant, en réaction à l'esprit de Cluny, qui est alors à son apogée. On désire s'opposer au monachisme traditionnel accusé de dégénérescence, voyant tout l'apparat et les propriétés de Cluny. On y critiquait aussi la présence encombrante des enfants donnés, la proximité des cités, les voyages et l’absentéisme des moines.

« On commença à éprouver un certain mécontentement général vis à vis des richesses et du pouvoir mondain du monachisme établi. Un désir de retourner à la simplicité d’un style de vie plus évangélique ou apostolique en résulta, orienté vers une sorte de vie érémitique, séparée physiquement des centres de population et pratiquant un ascétisme sérieux, surtout la pauvreté. Le régime alimentaire et le vêtement étaient des domaines particulièrement sensibles. Les réformateurs étaient opposés aux grandes constructions et aux liturgies solennelles, typiques des grands monastères et cherchaient une vie de prière simple, habituellement ordonnée autour de la récitation du psautier.

Ces « ermites » n’étaient pas nécessairement des solitaires au sens strict : quelques uns devenaient des prédicateurs itinérants, vivant habituellement en groupes, se séparant parfois pour rechercher un isolement plus profond. Beaucoup de ces regroupements spontanés ne duraient pas plus que le temps d’une génération. Parfois ils survivaient en fusionnant avec un des ordres dont la réforme avait réussi.

Cette nouvelle vague d’ermites revendiquait pour elle-même le titre de « pauvres du Christ » pauperes Christi. Regardant en arrière vers les origines du monachisme, ils cherchaient des déserts où ils pourraient s’adonner à l’imitation du Christ par la pauvreté, l’ascèse, le jeûne, le travail manuel et les heures de prière.

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Inévitablement, ces groupes où l’on vivait davantage d’intégrité et qui étaient conduits par des personnages charismatiques, attiraient des disciples et commencèrent à se répandre ."[11]

Vont alors surgir de nombreuses fondations nouvelles, d'un caractère très différent; beaucoup sont éphémères, tandis que d'autres...existent encore aujourd'hui.

            Resurgissent ainsi les fondations érémitiques[12]. Citons l'Ordre Camaldule[13] qui voit le jour en Italie (il existe encore). Et surtout en France l'Ordre des Chartreux[14] (1084) par st Bruno; actuellement il y a en France 4 chartreuses d'hommes et 2 de femmes; il y en a aussi en Espagne, Italie, Grande-Bretagne, Suisse et USA.

           "En plus des réformes monastiques qui prenaient pour base la Règle de st Benoît, il y avait des réformes parallèles dans la vie canoniale basée sur la Règle de st Augustin, et le renouveau permanent du clergé. Les différents modes de réforme étaient complémentaires, plutôt que rivaux."[15]

            Deux traits caractérisent ces aspirations nouvelles : une plus grande sensibilité aux exigences spirituelles et sociales de la pauvreté[16] évangélique; et un souci de retour aux formes primitives des institutions chrétiennes. Ou pour dire autrement, avec les mots d’Exordium : "Cette période est souvent caractérisée comme celle d’une réforme, d’un renouveau, d’une renaissance. Le changement fut particulièrement marqué dans le domaine politique, social, technologique, intellectuel et artistique...En même temps, il y avait une certaine ambivalence de la nouveauté. Coextensif à l’innovation, on voyait grandir un désir de recouvrer la beauté première des temps passés, que ce soit ceux de la culture classique ou de la chrétienté primitive." [17] Au cœur de ce contexte évolutif de la société, il était donc normal que les moines cherchent une nouvelle place[18].

 

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            C'est à cette époque qu'apparaissent les frères convers, pour répondre au souci d'une vie plus contemplative et plus séparée du monde. Par leur travail, ils assurent la vie matérielle du monastère et servent aussi d'intermédiaires entre les moines et le monde extérieur pour les relations économiques .

 

            Mais autant dans les différents essais de vie érémitique que les nouvelles fondations cénobitiques, on prend de la distance par rapport à RB : on a tendance à rejoindre les pères du monachisme directement, sans la médiation de Benoît. Cîteaux recevra précisément la grâce de joindre cette recherche du désert, de la solitude (dans l'esprit des premiers Pères du Désert), la recherche d'une vie pauvre aussi, marquée par le travail manuel, à un enracinement profond et primordial à RB et au cénobitisme.

 

            Voici ce que dit Dom Armand Veilleux de cette transition :

       A partir de 1050, il y a une "crise du cénobitisme". Les causes en sont l'enrichissement des monastères et l'incapacité du monachisme traditionnel à satisfaire les âmes généreuses qui aspiraient à des solutions plus radicales.

       Au XIème, on a tendance à établir les monastères près des villes ou des lieux fortifiés (question de sécurité); ils sont donc de plus en plus appelés à répondre aux besoins spirituels et matériels de la population.

       En même temps dans l'Eglise, dans les monastères, il y a un nouvel intérêt pour les Pères de l'Eglise - spécialement Cassien - d'où l'influence sur le renouveau érémitique. Cette époque connaît une grande créativité intellectuelle; on élabore une nouvelle synthèse de l'enseignement traditionnel. On assiste à de grandes innovations dans le domaine de la spiritualité : la recherche d'une relation plus personnelle avec le Christ, et particulièrement avec son Humanité.

       Il y a une faim de contemplation, et la conviction de plus en plus forte que cet idéal ne peut se réaliser dans le monde - littérature de la "fuga mundi".

       Le développement du mouvement érémitique est considérable, car les monastères sont trop riches, il y a trop de ritualisme, pas assez de tranquillité; en raison de cela, Cluny avait perdu de sa popularité. Le peuple aspirait à un retour à la paupertas Christi et à l'idéal de l'ecclesia primitiva, d'un renouveau.

 

       L'essor rapide de Cîteaux (unique!) fut dû au fait que Cîteaux incarnait la réponse aux aspirations religieuses et humaines les plus profondes des populations chrétiennes. Cîteaux se situait dans la ligne du mouvement érémitique du XIème (le Nouveau Monastère est appelé eremus dans les premiers écrits). Le génie de Cîteaux fut de récupérer l'aspiration à la solitude que véhiculait le mouvement érémitique, et de réintégrer cette aspiration à l'intérieur d'une vie explicitement cénobitique.       


Voir Annexe : Antonio Ma Martin : Le Nouveau Monastère et le vieil Ordre


[1] La médaille de st Benoît (elle date peut-être du XIème s.) :

. Sur un côté de la croix:    CSSML = Crux Sancte Sit Mihi Lux

. De l'autre côté:                NDSMD = Non Daemon Sit Mihi Dux

. Autour de la croix:              CSPB = Crux Sancti Patris Benedicti

. Autour de la médaille: VRSNSMV = Vade Retro Satana Numquam Suade Mihi Varia (ne me persuade jamais de choses vaines) et SMQLIVB = Sunt Mala Quae Libas Ipse Venena Bibe (ce sont des maux que tu verses, toi-même bois les poisons).

 

[2] L'Europe entre dans une ère de barbarie : repliement de la civilisation (dégradation des moeurs, abaissement du niveau de la culture); dans l'Eglise : contamination de la foi par des usages païens.

[3] Il paraît qu'en Gaule, la première fois que RB est adoptée, c'est au monastère d'Alba Ripa, près d'Albi, vers 620-630.

Dans SAWARD, Dieu à la folie, cf. pp.67-70, très intéressantes, sur les moines irlandais errants de cette époque

 

[4] On peut envisager d'autres facteurs de succès :

"Ecrite au moment où s'évanouissait définitivement la prospérité de l'Italie antique, la RB vise à créer des communautés autonomes, adaptées à des temps de pénurie alimentaire et de régression culturelle." Bernard et le monde cistercien p.31

De plus, "St Benoît a combiné habilement pour le gouvernement des monastères les 3 systèmes politiques qu'avait connus le monde antique : la monarchie (l'abbé est élu à vie et possède des pouvoirs étendus), l'oligarchie (il doit s'entourer des conseils des plus âgés) et la démocratie (pour les décisions importantes il doit consulter l'ensemble des moines qui tous ont voix au chapitre)." ibid. p.34

Dans l’iconographie, on trouve Benoît et Bernard, cf. par exemple : FRANCE, The Cistercians in Medieval Art, p.8 (expliqué p.6), p.10 (expliqué p.9) et les planches couleurs 2-3 (après p.54)

 

[5] Autre facteur d'expansion : l'Angleterre! Evangélisée par des envoyés de Grégoire le Grand, attirée par la modération de la RB, d'elle partent des missionnaires qui convertissent la Germanie. En 742, le premier synode germanique la prescrit pour tous les moines.

[6] Bernard et le monde cistercien, p.36 expose le contexte mental et social qui peut expliquer le succès de Cluny.

 

[7] C'est lui qui, le 2 novembre 998, institue la commémoraison de tous les fidèles défunts.

[8] A Cluny, à la place des 150 psaumes prévus par RB en une semaine, on en disait environ 210.

 

[9] 30 m sous la voûte, 11 travées dans la nef centrale, 68 piliers, 300 fenêtres, colonnades de marbre.

 

[10] Sur les aumônes à Cluny, on peut lire un passage très éclairant dans TORRELL, Pierre le Vénérable, abbé de Cluny - le courage de la mesure, p.55-58 (Des morts et des pauvres).

 

Pierre le Vénérable est élu abbé en 1122. Il contribua à agrandir l'Ordre et à assurer son avenir grâce à des aménagements dictés par une certaine mesure et grâce à sa spiritualité.

 

NB : c'est aussi à Cluny qu'on a inventé les récréations,...et que l'on a imaginé le langage par signes, adopté par presque tous les ordres monastiques au Moyen-Age, y compris à Cîteaux.

[11] Exordium, Unité 1 p.11 ou à http://users.skynet.be/am012324/exordium/fra/exordium-fra.htm

[12]

Groupe                                                   Fondateur

Camaldules                  1015                Romuald                          952-1027

Vallombreuse               1038                Jean Gualbert                  995-1073

Fonte Avellana            1047                Pierre Damien                 1007-1072

Grandmont                   1078                Etienne de Muret           1045-1124

Chartreux                     1084                Bruno                               1030-1101

Et plus tard :

Tiron                                                      Bernard d’Abbeville      1114

Fontevrault                                          Robert d’Arbrissel         1117

Cadouin                                                Géraud de Sales             1120

Savigny                                                 Vitalis de Savigny          1122

Pulsano                                                 John de Matera              1139

Montevergine                                      William de Vercelli         1142

 

[13] Sur les Camaldules, on peut lire : Histoire des Saints tome V pp.224-232 : Romuald et les Camaldules. Sur Romuald, cf. aussi SAWARD, Dieu à la folie, pp.77-79

 

[14] Sur les Chartreux, on peut lire : Histoire des Saints tome VI pp.96-103 : Bruno et la vie en chartreuse

 

[15] Exordium, Unité 1 pp.13-14

 

[16] Sur l’idéal de la pauvreté au XIIème, cf. DAVY, Initiation médiévale, pp.237-238

 

[17] Exordium, Unité 1, p.6 c) et d)

[18] Sur le contexte, cf. l’annexe d’Antonio Ma Martin